Le Troglodyte Mignon

Étymologiquement, son nom latin- Troglodytes troglodytes –  « qui vit dans les cavernes » – , allusion à son habitude de construire un nid en forme de boule avec une entrée latérale, dans une cavité, un nichoir ou un fourré. Le mâle fait plusieurs ébauches de nids pour que la femelle en choisisse un, qu’elle garnira ensuite de plumes avant de pondre.

Le troglodyte mignon peut être une espèce difficile à voir, parce qu’il se glisse dans les broussailles et en sort furtivement. Son chant puissant et ses cris en crécelle attirent souvent l’attention sur ce petit oiseau à l’aspect brun terne, au bec fin, à la queue courte et relevée de stries foncées sur les ailes, la queue et les flancs.

Les troglodytes mignons sont abondants dans les endroits riches en broussailles ou en arbustes, comme les jardins, les parcs, les bois et les haies. Ils sont communs et très répandus en Europe, de l’Islande à l’Afrique du Nord. Ils sont sédentaires en France, mais migrateurs en Europe septentrionale. Plusieurs populations dans des endroits isolés, comme l’île Fair et les Féroé, ont de subtiles différences de plumage.

Seul membre européen de la famille, le troglodyte, ce minuscule oiseau brun-roux évoque souvent une souris quand on le voit se faufiler le long des murs, des plates-bandes ou dans les broussailles. Prenant sa nourriture à terre, il souffre de la neige et ses populations diminuent lors d’hivers rigoureux. Dans ce cas, en l’absence de haies et de buissons, faites des écrans avec des rameaux de conifères pour ménager des abris.

VOIX : Le chant audible toute l’année, sauf à la fin de l’été et au début de l’automne, est très sonore. Le cri est un trett répété en crécerelle.

REGIME :  Le troglodyte capture des pucerons sur les feuilles, des chenilles, des larves et des araignées. Certains troglodytes pêchent de petits poissons rouges dans des pièces d’eau.
Pour le gâter, répandez un peu de fromage râpé sur les feuilles mortes. Il vient rarement sur les mangeoires, mais prend de toutes petites miettes de pain ou de biscuit par terre.

NIDIFICATION : Le mâle bâtit plusieurs nids dans des creux de mur, de talus ou entre des tiges de lierre. Globuleux, avec une petite entrée latérale, ils sont en mousse, feuilles mortes et herbes. Le mâle chante à côté pour inviter une femelle. Si elle l’accepte, elle le garnit de plumes avant de pondre. Quand la nourriture abonde, un mâle peut s’accoupler avec deux femelles ou plus.

NICHOIR :

Le troglodyte occupe les nichoirs à semi-ouverts ou les modèles classiques.

En hiver, plusieurs oiseaux s’assemblent parfois pour s’y réchauffer.